Sur l'ouvrage intitulé Ampélographie, ou Traité des cépages les plus estimés

L'ouvrage «Ampélographie, ou Traité des cépages les plus estimés» d'Eugène Chevreul, publié en 1855, se veut une étude exhaustive des cépages, combinant des approches scientifiques et botaniques à une érudition classique. Chevreul y analyse minutieusement les variétés de vignes, leurs caractéristiques, et leurs influences sur le vin, tout en adoptant un style précis et méthodique. Ce livre s'inscrit dans un contexte de renouveau scientifique du XIXe siècle, où la viticulture commence à intégrer des méthodes de recherche systématiques et des classifications rigoureuses, un préalable essentiel à la valorisation des terroirs viticoles. Eugène Chevreul, chimiste de renom, était également un passionné de vin et d'agronomie, ce qui a sans doute nourri son envie de réaliser une telle étude. Son intérêt pour les propriétés des couleurs et des matières a aussi influencé son approche de l'ampélographie, en cherchant à comprendre les liens entre les cépages et leurs environnements. Ce mélange de science et d'esthétique se retrouve dans son œuvre, qui s'inscrit dans la quête de savoir et de méthodes empiriques propres à son époque. Recommandé tant aux amateurs de vin qu'aux professionnels de la viticulture, cet ouvrage est une référence incontournable pour quiconque désire approfondir ses connaissances sur les cépages. La richesse d'informations et le sérieux de l'approche de Chevreul apportent une valeur ajoutée à cette étude, permettant de mieux comprendre l'art de la vinification et l'importance des cépages dans la qualité du vin.