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Vers 1830: »Les rues Saint-Denis et Saint-Martin sont les grandes artères de ce quartier, bénédiction des émeutiers. La guerre de rues y était d’une facilité déplorable: il suffisait de dépaver, d’entasser les meubles des maisons voisines, les caisses de l’épicier, au besoin un omnibus qui passait, qu’on arrêtait en offrant galamment la main aux dames: il eût fallu démolir les maisons pour emporter ces Thermopyles. La troupe de ligne s’avançait à découvert, lourdement équipée et chargée. Une poignée d’insurgés derrière une barricade tenait en échec un régiment.« Dubech-D’Espezel: Histoire de Paris Paris 1926 p 365/66 [E 4 a, 5]
Sous Louis-Philippe: »A l’intérieur de la ville, l’idée directrice paraît avoir été de réaménager les lignes stratégiques qui avaient joué le principal rôle dans les journées de juillet: la ligne des quais, la ligne des boulevards … Enfin, au centre, la rue de Rambuteau, aïeule des voies haussmannisées, présenta, des Halles au Marais, une largeur qui parut alors considérable, treize mètres.« Dubech-D’Espezel: Histoire de Paris Paris 1926 p 382/383 [E 5, 1]
Saint-Simonisten. »Pendant le choléra de 1832, ils réclamaient l’éventrement des quartiers mal aérés, ce qui était excellent, mais ils demandaient que Louis-Philippe avec une pelle, La Fayette avec une pioche donnassent l’exemple; les ouvriers auraient travaillé sous les ordres de Polytechniciens en uniforme, au son de la musique militaire, et les plus belles femmes de Paris seraient venues les encourager.« Dubech-D’Espezel: Histoire de Paris p 392/93 □ Industrieentwicklung □ Geheimbünde □ [E 5, 2]
»On avait beau construire, les bâtiments neufs ne suffisaient pas à recevoir les expropriés. Il en résulta une grave crise des loyers: ils doublèrent. La population était de 1.053.000 âmes en 1851, elle passa après l’annexion à 1.825.000 en 1866. A la fin de l’Empire, Paris comptait 60.000 maisons, 612.000 logements, dont 481.000 d’un loyer inférieur à 500 francs. On avait surélevé les maisons, abaissé les plafonds: une loi dut fixer un minimum, 2 m. 60.« Dubech-D’Espezel le p 420/21 [E 5, 3]
»Fortunes scandaleuses qui s’édifièrent dans l’entourage du préfet. Une légende prête à Mme Haussmann, dans un salon, une réflexion naïve: ›C’est curieux, toutes les fois que nous achetons un immeuble, il y passe un boulevards‹.« Dubech-D’Espezel le p 423 [E 5, 4]
»Au bout des vastes voies, Haussmann construit, pour la perspective, des monuments: tribunal de Commerce au bout du boulevard Sébastopol, églises bâtardes de tous styles, Saint-Augustin, où Baltard copie le byzantin, un nouveau Saint-Ambroise, Saint-Francois-Xavier. Au bout de la Chaussée-d’Antin, la Trinité imite la Renaissance. Sainte-Clotilde imitait le gothique; Saint-Jean de Belleville, Saint-Marcel, Saint-Bernard, Saint-Eugène naissent des hideux embrassements du faux gothique et de la construction en fer … Quand Haussmann a eu de bonnes idées, il les a mal réalisées. Il a beaucoup tenu aux perspectives, il a pris soin de mettre des monuments au bout de ses voies rectilignes; l’idée était excellente, mais quelle gaucherie dans l’exécution: le boulevard de Strasbourg encadre l’énorme cage d’escalier du Tribunal de Commerce et l’avenue de l’Opéra vient buter sur la loge du concierge de l’Hôtel du Louvre.« Dubech-D’Espezel le p 416,425 [E 5, 5]
»Par-dessus tout, le Paris du Second Empire manque cruellement de beauté. Aucune de ces grandes voies droites n’a le charme de la courbe magnifique de la rue Saint-Antoine, pas une seule maison de cette époque ne mérite d’être regardée avec le plaisir attendri que donne une façade du XVIIIe siècle à l’ordonnance sévère et gracieuse. Enfin, cette ville illogique n’est pas solide. Déjà les architectes constatent que l’Opéra se lézarde, que la Trinité s’effrite et que Saint-Augustin est fragile.« Dubech-D’Espezel lc p 427 [E 5, 6]
»Au temps d’Haussmann, il fallait des voies nouvelles, il ne fallait pas nécessairement les voies nouvelles qu’il fit … C’est le premier trait qui frappe dans son œuvre: le mépris de l’expérience historique … Haussmann trace une ville artificielle, comme au Canada ou au Far-West … Les voies d’Haussmann n’ont pas souvent d’utilité et elles n’ont jamais de beauté. La plupart sont des percées surprenantes qui partent de n’importe où pour n’aboutir nulle part en renversant tout sur leur passage, alors qu’il eût suffi de les infléchir pour conserver des souvenirs précieux … Il ne faut pas l’accuser d’avoir haussmannisé trop, mais trop peu. En dépit de sa mégalomanie théorique, nulle part, dans la pratique, il n’a vu assez large, nulle part il n’a prévu l’avenir. Toutes ses vues manquent d’ampleur, toutes ses voies sont trop étroites. Il a vu grandiose et il n’a pas vu grand, ni juste, ni loin.« Dubech-D’Espezel le p 424-426 [E 5 a, 1]
»S’il fallait définir d’un mot l’esprit nouveau qui allait présider à la transformation de Paris, on l’appellerait la mégalomanie. L’Empereur et son préfet veulent faire de Paris la capitale non seulement de la France, mais du monde … Le Paris cosmopolite en sortira.« Dubech-D’Espezel le p 404 [E 5 a, 2]
»Trois faits vont dominer les travaux de la transformation de Paris: le fait stratégique qui commande, au centre, l’éventrement de l’ancienne capitale et un nouvel aménagement de la Croisée de Paris; un fait naturel, une poussée vers l’ouest; et un fait commandé par la conception mégalomane systématique, l’annexion de la banlieue.« Dubech-D’Espezel le p 406 [E 5 a, 3]
Jules Ferry, der Gegner Haussmanns, bei der Nachricht von der Niederlage bei Sedan: »Les armées de l’Empereur sont battues!« Dubech-D’Espezel le p 430. [E 5 a, 4]
»Jusqu’à Haussmann, Paris avait été une ville de dimension modérée, où il était logique de laisser le jeu à l’empirisme; elle se développait par poussées que commandait la nature, les lois étaient lisibles dans les faits de l’histoire et dans la figure du sol. Brusquement, Haussmann couronne et précipite l’œuvre de la centralisation révolutionnaire et impériale … Création artificielle et démesurée, sortie comme Minerve de la tête de Jupiter, née dans l’abus de l’esprit d’autorité elle avait besoin de l’esprit d’autorité pour se développer selon sa logique. A peine née, elle fut coupée de sa source … On vit ce spectacle paradoxale d’une construction artificielle en son principe abandonnée en fait aux seules règles imposées par la nature.« Dubech-D’Espezel le p 443/44 [E 5 a, 5]
»Le baron Haussmann fit dans Paris les plus larges trouées, les saignées les plus effrontées. Il semblait que Paris ne saurait supporter la chirurgie d’Haussmann. Or, Paris, ne vit-elle pas aujourd’hui de ce que fit cet homme téméraire et courageux? Ses moyens? La pelle, la pioche, le charroi, la truelle, la brouette, ces armes puériles de tous les peuples … jusqu’au machinisme neuf. C’est vraiment admirable ce que sut faire Haussmann.« Le Corbusier: Urbanisme Paris 〈1925〉 p 149 [E 5 a, 6]
Die Herrschenden wollen ihre Position festhalten mit Blut (Polizei), mit List (Mode), mit Zauber (Prunk) [E 5 a, 7]
Die Straßenerweiterungen, sagte man, seien wegen der Krinoline durchgeführt worden. [E 5 a, 8]
Lebensart der Maurer, die vielfach aus der Marche oder dem Limousin kamen. (Die Schilderung stammt von 1851 – der große Zustrom dieser Volksschicht im Gefolge der Haussmannschen Arbeiten fand später statt.) »Les maçons, dont les mœurs sont plus tranchées que celles des autres émigrants, appartiennent ordinairement à des familles de petits propriétaires-cultivateurs établis dans des communes rurales pourvues de pâturages indivis, comportant au moins l’entretien d’une vache laitière par famille … Pendant son séjour à Paris, le maçon vit avec toute l’économie que comporte la situation de célibataire; sa nourriture … lui revient environ à 38 francs par mois; le logement … coûte seulement 8 francs par mois: dix ouvriers de même profession sont ordinairement réunis dans une même chambre, où ils couchent deux à deux. Cette chambre n’est point chauffée; les compagnons l’éclairent au moyen d’une chandelle de suif, qu’ils fournissent à tour de rôle … Parvenu à l’âge de 45 ans, le maçon … reste désormais sur sa propriété pour la cultiver lui-même … Ces mœurs forment un frappant contraste avec celles de la population sédentaire: cependant elles tendent visiblement à s’altérer, depuis quelques années … Ainsi, pendant son séjour à Paris, le jeune maçon se montre moins éloigné qu’autrefois de contracter des unions illégitimes, de se livrer à des dépenses de vêtement et de se montrer dans les lieux de réunion et de plaisir. Dans le temps même où il devient moins capable de s’élever à la condition de propriétaire, il se trouve plus accessible aux sentiments de jalousie qui se développent contre les classes supérieures de la société. Cette dépravation, contractée loin de l’influence de la famille par des hommes … chez lesquels l’amour du gain s’est développé sans le contre-poids du sentiment religieux, prend parfois un caractère de grossièreté qui ne se trouve pas … chez l’ouvrier parisien sédentaire.« F Le Play: Les ouvriers européens Paris 1855 p 277 [E 6, 1]
Über die Finanzpolitik unter Napoleon III: »La politique financière de l’empire a été constamment dominée par deux préoccupations: pourvoir à l’insuffisance des recettes naturelles, et multiplier les travaux de construction qui déterminent un grand remuement de capitaux et occupent beaucoup de bras. La dextérité consistait à emprunter sans ouvrir le grand-livre et à faire exécuter beaucoup de travaux sans surcharger immédiatement le budget des dépenses … Ainsi, dans l’espace de dix-sept ans, le gouvernement impérial a dû se procurer, en addition aux produits naturels des impôts, une somme de quatre milliards trois cent vingt-deux millions. Cet énorme subside ayant été obtenu, soit par des emprunts directs dont il faut servir la rente, soit par des emplois de capitaux disponibles dont les revenus se trouvent aliénés, il est résulté de ces opérations extra-budgétaires un accroissement des dettes et engagemens de l’état.« André Cochut: Opérations et tendances financières du second empire Paris 1868 p 13 u 20/21 [E 6, 2]
Schon bei der Juni-Insurrektion brach man »die Mauern durch, um sich von einem Hause nach dem andern begeben zu können«. Sigmund Engländer: Geschichte der französischen Arbeiter-Associationen Hamburg 1864 II p 287 [E 6, 3]
»1852 … führte es zu allen Genüssen der Welt, wenn man Bonapartist war. Die Bonapartisten, das waren, menschlich gesprochen, die Lebensgierigsten: darum siegten sie. Zola stand auf bei diesem Gedanken, er staunte; auf einmal war die Formel gefunden für jene Menschen, die, jeder an seinem Platz und Anteil, ein Reich gegründet hatten. Die Spekulation, wichtigste Lebensfunktion dieses Reiches, die zügellose Bereicherung, der gigantische Genuß, alle drei theatralisch verherrlicht in Schaustellungen und Festen, die allmählich an Babylon mahnten; – und neben diesen blendenden Massen der Apotheose, hinter ihnen … dunkle Massen, die erwachten, die hervordrängten.« Heinrich Mann: Geist und Tat Berlin 1931 p 167 (Zola) [E 6 a, 1]
Um 1837 erschien bei Dupin, Galerie Colbert eine Folge kolorierter Lithographien (gezeichnet Pruché〈?〉 1837), die das Theaterpublikum in seinen verschiednen Verhaltungsweisen darstellen. Einige Blätter der Folge: Les spectateurs en gaité, Les spectateurs applaudissants, Les spectateurs cabalans, Les spectateurs accompagnants l’orchestre, Les spectateurs attentifs, Les spectateurs pleurants. [E 6 a, 2]
Anfänge des Urbanisme in dem 1786 erschienen〈en〉 »Discours contre les servitudes publiques« von Boissel. »Seit man die natürliche Gemeinsamkeit der Güter durch ihre Vertheilung aufgehoben hat, hat sich jeder Besitzer angebaut, wie es ihm gefiel. Damals konnte die soziale Ordnung nicht darunter leiden, seitdem aber Städte entstanden sind, nach dem Belieben der Besitzer und nach ihrem größten Vortheil gebaut, da ist die Sicherheit, Gesundheit und Bequemlichkeit der Gesellschaft durchaus nicht mehr beachtet worden. Ganz besonders ist dies in Paris der Fall, wo man Kirchen und Paläste, Boulevards und Promenaden gebaut, aber um die Hausung der großen Mehrzahl der Einwohner sich nicht gekümmert hat. Sehr drastisch schildert er den Schmutz und die Gefahren, die in den Straßen von Paris den armen Fußgänger bedrohen … Gegen diese schauderhafte Einrichtung der Straßen wendet sich nun Boissel und löst das Problem, indem er die Erdgeschosse der Häuser in luftige Arkaden verwandeln will, die Schutz gegen die Wagen und die Witterung gewähren, so die Regenschirmidee Bellamy’s antizipirend.« C. Hugo: Der Sozialismus in Frankreich während der großen Revolution I François Boissel Die neue Zeit Stuttgart 1893 XI, 1 p 813 [E 6 a, 3]
Über Napoleon III um 1851: »Er ist Socialist mit Proudhon, Reformator mit Girardin, Reactionär mit Thiers, gemäßigter Republikaner mit den Anhängern der Republik und Feind der Demokratie und der Revolution mit den Legitimisten. Er verspricht Alles und unterschreibt Alles.« Friedrich Szarvady: Paris Erster Band [alles was erschienen] Berlin 1852 p 401 [E 6 a, 4]
»Louis Napoleon … dieser Repräsentant des Lumpenproletariats und alles dessen, was Schwindel und Betrug ist, zieht langsam … die Gewalt an sich … Mit vergnügtem Elan tritt Daumier wieder hervor. Er prägt die glänzende Figur des ›Ratapoil‹, einen verwegenen Zuhälter und Scharlatan. Und dieser zerlumpte Marodeur, der ewig hinter seinem Rücken einen mörderischen Knüppel versteckt hält, wird ihm zum Inbegriff der heruntergekommenen bonapartistischen Idee.« Fritz Th Schulte: Honoré Daumier Die neue Zeit Stuttgart XXXII, 1 p 835 [E 7, 1]
Mit Beziehung auf die Veränderungen der Stadt: »Il faut une boussole pour s’y orienter, ni plus ni moins.« Jacques Fabien: Paris en songe Paris 1863 p 7 [E 7, 2]
Die folgende Bemerkung wirft, im Kontrastsinn, ein interessantes Licht auf Paris: »Lorsque l’argent, l’industrie, la fortune se sont développés, on a fait des façades; les maisons ont pris des figures qui ont servi à marquer les écarts des classes. A Londres, plus qu’ailleurs, les distances sont impitoyablement marqués … Un déchaînement de saillies, de bow-windows, de corniches, de colonnes – toutes les colonnes! La colonne, c’est la noblesse.« Fernand Léger: Londres Lu V 23 (209) 7 juin 1935 p 18 [E 7, 3]
»De l’antique Marais l’indigène lointain
Met rarement les pieds dans le quartier d’Antin,
Et de Ménil-Montant, tranquille observatoire,
Il regarde Paris comme d’un promontoire;
Sa longue économie et sa frugalité
Le fixent sur le sol où les dieux Pont jeté.«
[Léon Gozlan:] Le Triomphe des Omnibus Poème héroï-comique Paris 1828 p 7 [E 7, 4]
»Des centaines de mille familles, qui travaillent au centre, couchent le soir à l’extrémité de la capitale. Ce mouvement ressemble à la marée; on voit le matin le peuple descendre dans Paris, et le soir le même flot populaire remonte. C’est une triste image … J’ajouterai … que c’est la première fois que l’humanité assiste à un spectacle aussi désolant pour le peuple.« A Granveau: L’ouvrier devant la soiété Paris 1868 p 63 (Les logements à Paris) [E 7, 5]
27 Juli 1830 »Au bas de l’Ecole, des hommes en bras de chemise roulaient déjà des tonneaux, d’autres brouettaient des pavés et du sable; on commençait une barricade.« G Pinet: Histoire de l’Ecole polytechnique Paris 1887 p 142 [E 7 a, 1]
1833 »Le projet d’entourer Paris d’une ceinture de forts détachés … passionnait en ce moment les esprits. On prétendait que ces forts seraient inutiles pour la défense intérieure et menaçants seulement pour la population. L’oppositon était universelle … Des dispositions furent prises pour une immense manifestation populaire, le 27 juillet. Informé de ces préparatifs …, le gouvernement abandonna son projet … Toutefois … le jour de la revue, des cris nombreux: ›A bas les forts détachés! – A bas les bastilles!‹ retentirent avant le défilé.« G Pinet: Histoire de l’Ecole polytechnique Paris 1887 p 214/15 Die Minister suchten sich durch die Affaire der »Pulververschwörung« zu rächen. [E 7 a, 2]
Auf Gravuren von 1830 ist dargestellt, wie die Insurgenten mit allen Arten von Möbel aus den Fenstern auf das Militär werfen. Es handelt sich dabei zumal um die Kämpfe in der rue Saint-Antoine. C〈abinet〉 d〈es〉 E〈stampes〉 [E 7 a, 3]
Rattier malt ein Paris en songe, dem er den Namen »le faux Paris« – im Gegensatz zum wirklichen – gibt; »le plus pur Paris, … le plus vrai Paris, … le Paris qui n’existe pas« (p 99): »Il est grand à cette heure, à faire walser dans son enceinte Babylone au bras de Memphis, redower Londres dans l’étreinte de Peking …. Un de ces quatre matins, la France réveillée tombera de son haut en se voyant emprisonnée dans l’enceinte de Lutèce, dont elle ne formera qu’un trivium … Le lendemain l’Italie, l’Espagne, le Danemark et la Russie seront incorporés par décret au municipe parisien; trois jours après les barrières seront reculées jusqu’à la Nouvelle-Zemble et à la Terre des Papouas. Paris sera le monde, et l’univers sera Paris. Les savanes et les pampas, et la Forêt-Noire ne seront que les squares de cette Lutèce agrandie; les Alpes, les Pyrénées, les Andes, les Himalaya seront la montagne Sainte-Geneviève et les montagnes-russes de cette incommensurable cité, monticules de plaisir, d’étude ou de retraite. Ce n’est rien encore, Paris montera sur les nues, escaladera les cieux des cieux, se fera des faubourgs des planètes et des étoiles.« Paul-Ernest de Rattier: Paris n’existe pas Paris 1857 p 47-49 Diese frühen Phantasien sind mit den zehn Jahre spätem Satiren auf Haussmann zu vergleichen. [E 7 a, 4]
Schon Rattier schreibt seinem faux Paris zu »le système de viabilité, unique et simple qui relie géométriquement et parallèlement toutes les artères du faux Paris à un seul cœur, le cœur des Tuileries, admirable méthode de défense et de maintien de l’ordre.« Paul-Ernest de Rattier: Paris n’existe pas Paris 1857 p 55 [E 8, 1]
»Le faux Paris a le bon goût de comprendre que rien n’est plus inutile et plus immoral qu’une émeute. S’il triomphe quelques minutes du pouvoir, il est dompté pour plusieurs siècles. Au lieu de s’occuper de politique … il se captive doucement dans les questions économiques … Un prince ennemi de la fraude … sait .., bien … qu’il faut de l’or, beaucoup d’or pour … nous faire de notre planète un escabeau vers le ciel.« Paul-Ernest de Rattier: Paris n’existe pas Paris 1857 p 62 et 66/67 [E 8, 2]
Julirevolution〈:〉 »Weniger fielen … durch … Kugeln als durch anderes Geschoß. Die großen Granitquadern, womit Paris gepflastert ist, hatte man bis in die höchsten Stockwerke hinaufgeschleppt und warf sie den Soldaten auf die Köpfe.« Friedrich von Raumer: Briefe aus Paris u〈nd〉 Frankreich im Jahre 1830 Lpz 〈1831〉 II p 145 [E 8, 3]
Bericht eines Dritten bei Raumer: »Ich habe gesehen daß man Schweizer, die kniend um ihr Leben baten, unter Scherzen umbrachte, daß man fast nackt Ausgezogene und schwer Verwundete spottend auf die Barricaden warf, um diese zu erhöhen.« Friedrich von Raumer: Briefe aus Paris und Frankreich im Jahre 1830 Lpz 1831 II p 256 [E 8, 4]
Aufnahmen von Barrikaden von 1830: Ch Motte: Révolutions de Paris 1830 Plan figuratif des barricades ainsi que des positions et mouvements des citoyens armés et des troupes (verlegt beim Verfasser) [E 8, 5]
Unterschrift einer Tafel in »Les ruines de Paris 100 photographies par A Liébert« Paris 1871 tom I »Barricade des Fédérés construite par Gaillard père«. [E 8, 6]
»Quand l’empereur … entre dans sa capitale, au galop des cinquante chevaux de sa voiture, de la porte de Paris à son Louvre, il s’arrête sous deux mille arcs de triomphe; il passe devant cinquante colosses édifiés à sa ressemblance … et cette idolâtrie des sujets pour le souverain consterne les derniers dévots, qui se souviennent que leurs idoles n’ont jamais reçu de tels hommages.« Arsène Houssaye: Le Paris futur (Paris et les Parisiens au XIXe siècle Paris 1856 p 460) [E 8, 7]
Hohe Diäten der Abgeordneten unter Napoleon III. [E 8, 8]
»Les 4054 barricades des ›Trois Glorieuses‹ comptaient … 8 125 000 pavés.« Le Romantisme [Catalogue de l’Exposition [à la Bibliothèque Nationale] 22 janvier – 10 mars 1930 Erläuternde Notiz zu No 635 A de Grandsagne et M Plant: Révolution de 1830, plan des combats de Paris〈]〉 [E 8, 9]
»Lorsque, l’année dernière, des milliers d’ouvriers parcouraient dans un calme menaçant les rues de la capitale; lorsque, dans les jours de paix et de prospérité commerciale, ils interrompaient le cours de leurs travaux …, le premier devoir du gouvernement fut de dissiper par la force une émeute d’autant plus dangereuse qu’elle s’ignorait elle-même.« L de Carné: Publications démocratiques et communistes (Revue des deux mondes XXVII Paris 1841 p 746) [E 8 a, 1]
»Quel sort prépare à l’architecture le mouvement actuel de la société? Jetons les yeux autour de nous … Plus de monuments, plus de palais. De toutes parts se dressent de grands blocs de forme carrée, où tout vise au plein, type lourd et vulgaire, dans lequel le génie de l’art emprisonné ne saurait plus manifester ni sa grandeur ni sa fantaisie. Toute l’imagination de l’architecte s’épuise à figurer … sur la façade, les ordres en étagères, à orner des frises et à friser des supports de fenêtres. A l’intérieur, plus de cour, plus de péristyle … de petites chambrettes de plus en plus resserrées, des cabinets et des boudoirs volés sur les recoins de l’hélice de l’escalier … des casiers où l’on emboîte l’homme: le système cellulaire appliqué au groupe de la famille. Le problème est celui-ci: Sur un espace donné, employer le moins de matériaux et entasser (en les isolant entre eux) le plus d’hommes possible … Cette tendance, ce fait accompli déjà, sont les résultats du morcellement … En un mot, le chacun pour soi et chacun chez soi devenu de plus en plus le principe de la société, tandis que la fortune publique … se dissémine et s’éparpille: telles sont les causes particulièrement actives, en France, de la mort de l’architecture monumentale appliquée à la demeure de l’homme. Or, les habitations privées, de plus en plus étroites, ne sauraient loger qu’un art étroit. L’artiste n’a plus d’espace; il en est réduit aux tableaux de chevalet et aux statuettes … Dans les conditions où se développe la société, l’art est acculé dans une impasse où il étouffera faute d’air. Ainsi, l’art ressent bien péniblement déjà les effets de cette généralisation de la petite aisance que certains esprits, dits avancés, semblent regarder comme le but de leur philantropie … En architecture, on ne fait pas volontiers de l’art pour l’art; on n’élevera pas des monuments dans le seul but d’occuper l’imagination des architectes et de fournir de l’ouvrage aux peintres et aux sculpteurs. Il faut donc songer à transporter à toutes les parties de l’habitation humaine … le mode de construction monumentale. Il faut en arriver à loger, non plus quelques privilégiés, mais tous les hommes dans des palais. Pour que l’homme habite un palais, il convient qu’il vive avec ses semblables dans des rapports d’association … L’association de tous les éléments de la commune peut donc seule ouvrir à l’art l’immense essor que nous indiquons.« D Laverdant: De la mission de l’art et du rôle des artistes Salon de 1845 Paris 1845 Bureaux de la Phalange p 13-15 [E 8 a, 2]
»On a cherché longtemps … d’où peut venir ce mot boulevard. Je suis maintenant, quant à moi, fixé sur son étymologie: il n’est qu’une variante du mot bouleversement.« Edouard Fournier: Chroniques et légendes des rues de Paris Paris 1864 p 16 [E 9, 1]
»M. Picard, avoué de la ville de Paris, … défendait énergiquement les intérêts de la ville de Paris. Ce qu’on lui a présenté de baux antidatés au moment des expropriations, ce qu’il a dû lutter pour mettre à néant ces titres fantaisistes et réduire les prétentions des expropriés est inénarrable. Un jour, un charbonnier de la Cité lui présente un bail, antidaté de plusieurs années, fait sur papier timbré. Le bonhomme croyait déjà tenir une somme énorme pour sa bicoque. Mais il ne savait pas que ce papier porte dans le filigrane la date de sa fabrication; l’avoué le place en plein jour, il avait été fabriqué trois années après le millésime.« Auguste Lepage: Les cafés politiques et littéraires de Paris Paris 〈1874〉 p 89 [E 9, 2]
Vermischte Bemerkungen zur Physiologie der émeute bei Niépovié: »Rien n’est changé en apparence, mais il y a quelque chose qui n’est pas de tous les jours. Les cabriolets, les omnibus, les fiacres semblent avoir une allure plus accélérée, les cochers tournent à tout moment la tête, comme si quelqu’un était à leurs trousses. Il y a plus de groupes stationnans qu’à l’ordinaire … On s’entreregarde, une anxieuse interrogation est dans tous les yeux. Peut-être ce gamin, ou cet ouvrier qui courent en savent quelque chose? et on les arrête, et on les questionne. Qu’est-ce qu’il y a? demandent les passans. Et le gamin et l’ouvrier de répondre, avec un sourire de parfaite indifférence: ›On se rassemble place de la Bastille, on se rassemble près du Temple, ou autre part;‹ et de courir où l’on se rassemble … Sur les lieux mêmes, le spectacle est à peu près tel. – La population s’y masse, on a de la peine à se frayer un passage. – Le pavé est jonché de feuilles de papier. – Qu’est-ce? Une proclamation du Moniteur républicain, qui date sa feuille de l’an L de la République française une et indivisible; on la ramasse, on la lit, on la discute. Les boutiques ne se ferment pas encore; pas de coups de feu encore … Mais voyons les sauveurs! Les voici! … Tout-à-coup, devant une maison, le bataillon sacré s’arrête – et soudain les croisées d’un troisième étage s’ouvrent et des paquets de cartouches en pleuvent … La distribution s’en fait en un clin d’œil, et, cela fait, le bataillon se sépare, et de courir – un parti d’un côté, un parti de l’autre … Les voitures ne circulent plus dans les rues, – il y a moins de bruit, et voilà pourquoi on entend, si je ne me trompe ……… Ecoutez, on entend battre le tambour. – C’est la générale, – les autorités se réveillent.« Gaëtan Niépovié: Etudes physiologiques sur les grandes métropoles de l’Europe occidentale. Paris. Paris 1840 p 201-204, 206. [E 9, 3]
Eine Barrikade: »A l’entrée d’une rue étroite, un omnibus est couché les quatre roues en l’air. – Un tas de paniers qui ont peut-être servi à emballer des oranges, s’élève à droite et à gauche, et derrière, d’entre les jantes des roues et des ouvertures, de petits feux luisent, de petits nuages de fumée bleuissent à chaque seconde.« Gaëtan Niépovié: Etudes physiologiques sur les grandes métropoles de l’Europe occidentale. Paris. Paris 1840 p 207 [E 9 a, 1]
1868: Tod Meryons. [E 9 a, 2]
»On a dit que Charlet et Raffet avaient à eux seuls préparé le second Empire chez nous.« Henri Bouchot: La Lithographie Paris 〈1895〉 p 8/9 [E 9 a, 3]
Aus dem Lettre de M Arago sur l’embastillement de Paris (Associations nationales en faveur de la presse patriote) [Extrait du National, du 21 juillet 1833]: »Tous les forts projetés, quant à la distance, auraient action sur les quartiers les plus populeux de la capitale.« (p 5) »Deux des forts, ceux d’Italie et de Passy, suffiraient pour incendier toute la partie de Paris située sur la rive gauche de la Seine; … deux autres forts, les forts Philippe et Saint-Chaumont, couvriraient de leur cercle de feu le restant de la ville.« (p 8) [E 9 a, 4]
Im Figaro vom 27 April 〈1936〉 wird von Gaëtan Sanvoisin dieses Wort von Maxime Du Camp zitiert: »S’il n’y avait à Paris que des Parisiens, il n’y aurait pas de révolutionnaires.« Zu vergleichen mit der entsprechenden Rede von Haussmann. [E 9 a, 5]
»Ein von Engels schnell hingeschriebener Einakter, der im September 1847 im Brüsseler Deutschen Verein von Arbeitern aufgeführt wurde, stellte schon einen Barrikadenkampf in einem deutschen Kleinstaat dar, der mit der Abdankung des Landesfürsten und der Proklamierung der Republik endete.« Gustav Mayer: Friedrich Engels Erster Band Friedrich Engels in seiner Frühzeit (Zweite Auflage) Berlin 〈1933〉 p 269 [E 9 a, 6]
In der Niederwerfung der Juni-Insurrektion fand zum ersten Male Artillerie im Straßenkampfe Verwendung. [E 9 a, 7]
Haussmanns Stellung zu der pariser Bevölkerung liegt in der gleichen Linie wie Guizots zum Proletariat. Guizot bezeichnete das Proletariat als die »population extérieure«, (vgl Georg Plechanow: Über die Anfänge der Lehre vom Klassenkampf [Die Neue Zeit Stuttgart 1903 XXI, 1 p 285〈]〉 [E 9 a, 8]
Als Exempel eines travail non salarié mais passionné erscheint bei Fourier der Barrikadenbau. [E 9 a, 9]
Den städtischen Enteignungs-Ausschuß zu hintergehen, wurde unter Haussmann zu einer Industrie. »Die Agenten dieser Industrie belieferten kleinere Kaufleute und Ladenbesitzer … mit gefälschten Geschäftsbüchern und Inventaren, ließen im Bedarfsfall das von der Enteignung bedrohte Lokal frisch herrichten und sorgten dafür, daß ihre Klienten während des Besuchs der Enteignungs-Kommission von improvisierten Kunden überlaufen wurden.« S Kracauer: Jacques Offenbach und das Paris seiner Zeit Amsterdam 1937 p 254 [E 10, 1]
Fourierscher Urbanismus: »Chaque avenue, chaque rue doit aboutir à un point de vue quelconque, soit de campagne, soit de monument public. Il faut éviter la coutume des Civilisés, dont les rues aboutissent à un mur, comme dans les forteresses, ou à un amas de terre, comme dans la ville neuve de Marseille. Toute maison située en face d’une rue doit être astreinte à des ornements de 1re classe, tant d’architecture que de jardins.« Charles Fourier: Cités ouvrières Des modifications à introduire dans l’architecture des villes Paris 1849 p 27 [E 10, 2]
Zu Haussmann heranzuziehen: »Rapidement, la structure mythique se développe: à la cité innombrable s’oppose le Héros légendaire destiné à la conquérir. De fait, il n’est guère d’ouvrages du temps qui ne contiennent quelque invocation inspirée à la capitale et le cri célèbre de Rastignac est d’une discrétion inaccoutumée … Les héros de Ponson du Terrail sont plus lyriques dans leurs inévitables discours à la ›Babylone moderne‹ (on ne nomme plus Paris autrement); qu’on lise par exemple celui … du … faux Sir Williams, dans le Club des Valets de Cœur: ›O Paris, Paris! Tu es la vraie Babylone, le vrai champ de bataille des intelligences, le vrai temple où le mal a son culte et ses pontifes, et je crois que le souffle de l’archange des ténèbres passe éternellement sur toi comme les brises sur l’infini des mers. O tempête immobile, océan de pierre, je veux être au milieu de tes flots en courroux cet aigle noir qui insulte à la foudre et dort souriant sur l’orage, sa grande aile étendue; je veux être le génie du mal, le vautour des mers, de cette mer la plus perfide et la plus tempétueuse, de celle où s’agitent et déferlent les passions humaines.‹« Roger Caillois: Paris, mythe moderne (Nouvelle Revue Française XXV, 284 1 mai 1937 p 686) [E 10, 3]