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Le nain noir

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CHAPITRE X



«Dans les bosquets de celle qui m'est chère.

«La neige hier étalait sa blancheur:

«Mais au retour de la lumière,

«J'y vis la rose en sa fraîcheur.»



Ancienne ballade.

Piqué de ce qu'il appelait l'indifférence de ses amis, Hobby s'était séparé d'eux, et poursuivait son chemin solitairement. – Marche donc! dit-il à son cheval en lui faisant sentir l'éperon; tu es comme tous les autres. N'est-ce pas moi qui t'ai élevé, qui t'ai nourri? et voilà maintenant que tu regimbes. Oui, tu es comme les autres. Ils sont tous mes parents, quoique d'un peu loin: j'aurais donné pour eux sang et biens, je les aurais servis la nuit comme le jour, et je crois qu'ils ont plus d'égards pour le bandit de Westburnflat que pour leur cousin. Ah! mon Dieu! c'est pourtant d'ici que j'aurais dû voir les lumières d'Heugh-Foot. C'en est fait! je ne les verrai plus!, Si ce n'était pour ma mère et mes soeurs et pour cette pauvre Grâce, je crois que je donnerais de l'éperon à mon cheval, et que je le ferais sauter dans la rivière pour en finir tout d'un coup.



C'est dans cette humeur chagrine qu'il arriva devant la chaumière, asile de sa famille. En approchant de la porte, il entendit ses soeurs parler avec vivacité et d'un ton de gaîté. – Le diable soit des femmes! dit-il: il faut toujours qu'elles chuchotent, qu'elles jasent, qu'elles rient; il n'y a rien au monde qui puisse les en empêcher! Et cependant je suis bien aise qu'elles ne perdent pas courage, les pauvres créatures! Mais, après tout, c'est sur moi et non sur elles que le plus fort du coup est tombé.



Conduisant alors son cheval sous un hangar: – Allons, lui dit-il, il faut que tu t'en ressentes comme ton maître: tu n'auras aujourd'hui ni couverture ni litière! nous aurions mieux fait de nous jeter tous les deux dans le gouffre le plus profond.



La plus jeune de ses soeurs vint l'interrompre. – Hé bien! Hobby, lui dit-elle, à quoi vous amusez-vous là, tandis qu'il y a quelqu'un, arrivé du Cumberland, qui vous attend depuis plus d'une heure? Dépêchez-vous d'entrer; je vais ôter la selle.



– Quelqu'un du Cumberland.? s'écria Hobby; et, remettant la bride dans la main de sa soeur, il entra bien vite dans la chaumière. – Où est-il? où est-il? m'apporte-t-il des nouvelles de Grâce? s'écria-t-il en regardant tout autour de lui, et n'y apercevant que des femmes.



– Il n'a pu attendre plus long-temps, dit sa soeur aînée en tâchant d'étouffer une envie de rire.



– Allons, allons, filles! dit la mère, il ne faut pas le tourmenter davantage. Regardez bien, mon enfant; est-ce que vous ne voyez pas ici quelqu'un que vous n'y avez pas laissé ce matin?



– J'ai beau regarder, ma mère, je ne vois que vous et les trois petites soeurs.



– Ne sommes-nous pas quatre à présent, mon frère? dit la plus jeune qui rentrait à l'instant, et dont il avait oublié l'absence.



Au même moment Hobby serra dans ses bras sa chère Grâce, qu'il n'avait pas reconnue, tant à cause de l'obscurité qui régnait dans la chaumière, que parce qu'elle s'était couverte du plaid d'une de ses soeurs. – Ah! vos avez osé me tromper ainsi, lui dit-il.



– Ce n'est pas ma faute! s'écria Grâce en cherchant à se couvrir le visage de ses mains, pour cacher sa rougeur, et se défendre des tendres baisers dont son fiancé punissait son stratagème; ce n'est pas ma faute! C'est Jenny, ce sont les autres qu'il faut embrasser, car ce sont elles qui en ont eu l'idée.



– C'est bien ce que je ferai! s'écria Hobby, et il embrassait tour à tour ses soeurs et sa mère, avec des transports de joie, en s'écriant qu'il était le plus heureux des hommes.



– Hé bien! mon enfant, dit la bonne vieille, qui ne perdait jamais une occasion d'inspirer des sentiments religieux à sa famille, remerciez-en donc celui qui vous accorde ce bienfait, le Dieu qui tira la lumière des ténèbres et le monde du néant. Ne vous avais-je pas promis qu'en disant: «Sa volonté soit faite,» vous auriez sujet de dire: «Que son nom soit loué!»



– Oui, ma mère, oui! et je l'en remercie bien, comme aussi de m'avoir laissé une seconde mère quand il m'a retiré la mienne, une mère qui me fait penser à lui dans le bonheur et l'adversité.



Après quelques prières et un moment de recueillement solennel dans cette famille reconnaissante des bontés de la Providence, la première question d'Hobby fut de demander à Grâce le récit de ses aventures. Elle lui dit qu'éveillée par le bruit que les brigands faisaient dans la ferme, elle s'était levée à la hâte, et que, voyant les flammes de tous côtés, elle songeait à se sauver, lorsque le masque de Westburnflat étant venu à tomber, elle avait eu l'imprudence de prononcer son nom; qu'aussitôt il lui avait lié un mouchoir sur la bouche, et l'avait placée en croupe derrière un de ses compagnons.



– Je lui casserai sa tête maudite, s'écria Hobby, n'y aurait-il qu'un Groeme au monde en le comptant.



Grâce, reprenant son récit, lui dit qu'on l'avait emmenée vers le sud, mais qu'à peine la troupe était-elle entrée dans le Cumberland, un homme, connu d'elle pour un cousin de Westburnflat, accourant à toute bride, vint parler au chef de la bande; qu'après un instant de consultation, celui-ci lui dit qu'on allait la reconduire à Heugh-Foot. On l'avait placée derrière le dernier venu, qui l'avait ramenée en toute diligence, et sans lui dire un seul mot, jusqu'à environ un quart de mille de la chaumière d'Annaple, où il l'avait laissée.



Les deux frères d'Hobby étaient arrivés dans la journée. Après avoir appris les événements de la nuit précédente, ils étaient partis pour se mettre aussi à la recherche des brigands, et n'en ayant découvert aucune trace, ils rentraient en ce moment. Ils furent ravis de retrouver Grâce, qui fut obligée de recommencer sa narration. Hobby conta à son tour son expédition à Westburnflat; et, après avoir bien joui du plaisir d'avoir retrouvé sa maîtresse, des réflexions d'un genre plus triste commencèrent à se présenter à son esprit.



– Je ne suis embarrassé ni pour mes frères ni pour moi, dit-il; nous dormirons bien à côté du bidet, comme cela nous est arrivé plus d'une fois à la belle étoile dans les montagnes; mais vous autres, comment allez-vous passer la nuit ici, comment y serez-vous demain, les jours suivants?



– N'est-ce pas une chose barbare, dit une des soeurs, d'avoir réduit une pauvre famille à un état si déplorable?



– De ne nous avoir laissé ni brebis, ni agneau, ni rien de ce qui broute l'herbe? dit le plus jeune des trois frères.



– S'ils avaient quelque rancune contre nous, dit le second, nommé Henry, n'étions-nous pas bons pour nous battre contre eux?.. Et il faut que nous ayons été tous trois absents! Si nous avions été ici, l'estomac de Will Groeme n'aurait pas eu besoin de déjeuner ce matin. Mais il n'y perdra rien pour attendre; n'est-ce pas, Hobby?



– Nos amis, dit Hobby en soupirant, veulent attendre le rendez-vous qu'il m'a donné à Castleton, pour s'arranger à l'amiable. Il faut bien vouloir ce qu'ils veulent.



– S'arranger à l'amiable! s'écrièrent les deux frères, après un acte de scélératesse tel qu'on n'en a jamais vu de nos jours dans le pays!



– Cela est vrai, dit Hobby, et le sang m'en bouillait dans les veines; mais la vue de Grâce m'a un peu calmé.



– Et la ferme, dit John, qui nous la rendra? Nous sommes ruinés sans ressource. J'ai été avec Henry en examiner les débris, mais il n'y a rien à sauver. Il faudra que nous nous fassions soldats, et que deviendront notre mère et nos soeurs? Quand Westburnflat le voudrait, a-t-il le moyen de nous indemniser? Il ne possède pas une bête à quatre pieds, excepté son cheval; encore est-il épuisé par ses courses de nuit. Nous sommes ruinés complètement.



Hobby jeta un regard douloureux sur Grâce Armstrong, qui ne lui répondit que par un soupir et en baissant tristement les yeux.



– Mes enfants, dit la mère; u vous découragez pas: nous avons des parents qui ne nous abandonneront pas dans l'adversité Sir Thomas Kittleloof est mon cousin au troisième degré du côté de sa mère; et, comme il a été un des commissaires pour l'union de l'Écosse à l'Angleterre, il a reçu des poignées d'argent, sans compter qu'il a été créé chevalier baronnet.



– Et il ne donnerait pas une épingle pour nous, dit, Hobby. D'ailleurs, le pain qu'il nous accorderait s'attacherait à mon gosier; je ne pourrais l'avaler, parce que c'est le prix auquel il a vendu l'indépendance et la couronne de la vieille Écosse.



– Mais le laird de Dunder, dit la vieille, dont la mère était l'arrière-petite-cousine de la mienne: c'est une des plus anciennes familles du Tiviot-Dale.



– Il est dans la Tolbooth, ma mère; il est dans le coeur du Midlothian (Tolbooth, heart of Middle Lothian. Noms populaires de la prison d'Édimbourg) pour cent marcs d'argent qu'il a empruntés à Saunders Willyecoat le procureur.



– Le pauvre homme! reprit mistress Elliot: ne pourrions-nous lui envoyer quelques secours?



– Hé! mon Dieu, grand'mère, dit Hobby avec un mouvement d'impatience, vous oubliez donc qu'il ne nous reste rien?



– Cela est vrai, mon fils, dit-elle; il est si naturel de désirer secourir ses parents!.. Mais le jeune Earnscliff…



– Il n'est pas bien riche, dit Hobby, et il a un nom à soutenir. Sans doute il ferait pour nous tout ce qu'il pourrait; mais ce serait une honte d'avoir recours à lui. En un mot, ma mère, il est inutile de chercher dans vos nombreux parents. Ceux qui sont riches et puissants nous ont oubliés et ne nous regardent plus. Les autres de notre rang n'ont tout juste que ce qui leur est nécessaire, et ne peuvent venir à notre secours.



– Eh bien! Hobby, dit la mère, il faut mettre notre confiance dans celui qui peut faire sortir des amis et des trésors du fond d'un marécage, comme on dit.

 



– Vous m'y faites songer, ma mère, dit Hobby en se levant brusquement et en frappant du pied. Les événements de la journée m'ont tellement bouleversé la tête, que j'en perds la mémoire et le jugement. Vous avez raison. J'ai un ami qui m'a offert ce matin un sac dans lequel il y avait plus d'or qu'il n'en faudrait pour bâtir deux fermes comme la nôtre, et les garnir de bestiaux. Je l'ai laissé à Mucklestane-Moor, et je suis sûr qu'Elsy ne le regrettera pas.



– De quel Elsy voulez-vous parler, mon fils?



– Je ne crois pas qu'il en existe deux. Je parle du brave Elsy de Mucklestane-Moor.



– A Dieu ne plaise, mon fils, que vous alliez chercher de l'eau dans une source corrompue! Voudriez-vous accepter des secours d'un homme qui est en commerce avec le malin esprit? Tout le pays ne sait-il pas qu'Elsy est un sorcier? S'il y avait une bonne administration de justice dans les environs, on ne l'y aurait pas souffert si long-temps. Les sorciers et les sorcières sont l'abomination et le fléau du canton.



– Vous direz tout ce que vous voudrez des sorciers et des sorcières; mais il est bien sûr qu'un trouble-ménage comme Ellieslaw ou un coquin tel que ce damné Westburnflat ont fait plus de mal au pays que n'en auraient Jamais fait un millier des plus mauvaises sorcières qui ont jamais galopé sur un manche à balai ou chanté des airs du diable le mardi-gras. Jamais Elsy n'aurait mis le feu à notre ferme; et je suis bien décidé à voir s'il est toujours dans l'intention de nous mettre en état de la rebâtir. C'est l'homme qui en sait le plus long dans tout le pays jusqu'à Stan-More.



– Un moment, mon enfant, remarquez que ses bienfaits n'ont porté bonheur à personne. Jock Howden, qu'Elsy prétendait avoir guéri de sa maladie, en est mort à la chute des feuilles. Il a sauvé la vache de Lambside, mais jamais ses moutons n'avaient péri en si grand nombre que cette année. Et d'ailleurs, on dit qu'Elsy parle si mal des hommes, que c'est comme s'il bravait la Providence en face; et vous savez que vous dîtes vous-même, après l'avoir vu pour la première fois, qu'il ressemblait plutôt à un esprit qu'à un homme.



– Bah! ma mère, il vaut mieux que ses discours. Ainsi donc donnez-moi un morceau à manger, car je n'ai pas avalé une bouchée de la journée, et demain matin j'irai à Mucklestane-Moor.



– Et pourquoi ne pas y aller ce soir, Hobby? dit Henry: partez sur-le-champ, je vous accompagnerai.



– Mon cheval est trop fatigué.



– Prenez le mien, dit John.



– Mais je suis moi-même éreinté, dit Hobby.



– Vous! dit Henry: allons donc! je vous ai vu rester en selle vingt-quatre heures de suite, sans vous plaindre de la fatigue.



– La nuit est bien sombre, dit Hobby en regardant par la fenêtre; mais, pour vous parler vrai, quoique je n'aie pas peur, j'aime mieux aller voir Elsy en plein jour.



Ce, frane aveu mit fin à la discussion; et Hobby, ayant trouvé un moyen terme entre la timide retenue de son aïeule et la présomption inconsidérée de son frère, prit un souper tel qu'on put le lui donner. Embrassant alors toute sa famille, sans oublier sa chère Grâce, il se retira dans l'écurie, et s'y étendit à côté de son fidèle coursier. Ses frères l'y suivirent et se partagèrent quelques bottes de paille, provision destinée à la vache d'Annaple; quant aux femmes, elles s'arrangèrent le mieux qu'elles purent pour passer la nuit dans la chaumière.



A la pointe du jour, Hobby se leva; après avoir pansé et sellé son cheval, il partit pour Mucklestane-Moor. Il évita la compagnie de ses deux frères, dans l'idée que le Nain était plus favorable à celui qui le visitait seul.



– Qui sait, se dit-il, si Elsy a ramassé le sac d'hier, ou si quelqu'un qui a passé par là ne s'en est pas emparé. Allons, Tarras, ajouta-t-il en s'adressant à son cheval, qu'il frappa de l'éperon, il faut se presser, et arriver les premiers si nous pouvons.



On commençait à pouvoir distinguer les objets lorsqu'il arriva sur l'éminence d'où l'on apercevait, quoique d'un peu loin, l'habitation du Nain. La porte s'en ouvrit, et Hobby vit encore une fois le phénomène dont il avait été témoin et dont il avait rendu compte à Earnscliff. Deux figures humaines, si l'on pouvait donner ce nom à celle du Nain, sortirent de la demeure du solitaire, et s'arrêtèrent devant la porte, paraissant occupées à converser ensemble. Le compagnon du Nain se baissa comme pour ramasser quelque chose près de la chaumière; ils firent quelques pas et s'arrêtèrent encore, causant et gesticulant.



Ce spectacle réveilla toutes les terreurs superstitieuses d'Hobby. Il ne pouvait croire que le Nain consentît à laisser entrer un homme dans sa demeure, et il ne lui paraissait pas plus probable que quelqu'un fût assez hardi pour aller le visiter pendant la nuit. Il fut donc convaincu qu'il avait devant les yeux un sorcier en conférence avec son esprit familier; et, arrêtant son cheval, il résolut de ne pas avancer davantage avant d'avoir vu la fin de cette scène extraordinaire. Il n'attendit pas long-temps. Un instant après le Nain retourna vers sa chaumière, Hobby le suivit des yeux, et chercha ensuite la seconde figure; mais elle avait disparu.



– A-t-on jamais vu rien de semblable? dit Hobby; mais je suis dans un cas désespéré, et fût-ce Belzébuth en personne, il faut que je lui parle.



Il avança donc vers l'habitation du Nain, sans trop presser le pas de son cheval, car le jour commençait à peine à paraître. Hobby n'en était plus fort éloigné, quand il aperçut dans une touffe de bruyère, à vingt pas de lui, précisément à l'endroit où il avait vu la seconde figure un moment avant qu'elle disparût, un corps long et noir, ressemblant assez à un chien terrier qui se serait tapi.



– Je ne lui ai jamais vu de chien, dit Hobby: c'est trop petit pour être un blaireau: ce pourrait bien être une loutre; mais qui sait les formes que les esprits peuvent prendre pour vous effrayer? Quand je serai tout auprès, cela se changera peut-être en lion, en crocodile, que sais-je! Tarras se cabrera, je n'en serai plus le maître, et comment alors me défendre contre les attaques du diable, on de je ne sais qui?



Hobby descendit de cheval; et, tenant la bride d'une main, il lança prudemment une pierre contre l'objet qui l'inquiétait, mais qui resta dans le même état d'immobilité. – Ce n'est donc pas une créature vivante? dit-il; et, reprenant courage, il avança quelques pas. Le soleil, commençant alors à paraître sur l'horizon, rendait les objets plus distincts à ses yeux. – Dieu me pardonne, dit-il, c'est le sac qu'Elsy m'a jeté hier par sa lucarne, et que l'esprit a apporté jusqu'ici pour le mettre sur mon chemin! – Il s'en approcha sans hésiter davantage, l'ouvrit, et l'or qu'il contenait lui parut de bon aloi. – Que Dieu me protège! Dit-il, flottant entre le désir de profiter d'un secours si nécessaire à sa situation, et la crainte de compromettre son salut éternel en se servant d'un argent qui lui arrivait par une voie si suspecte. – Au bout du compte, ajouta-t-il; je me conduirai toujours en honnête homme, en bon chrétien, et, arrive ce qu'il pourra, je ne dois pas laisser ma famille mourir de faim, quand on m'offre les moyens de la faire subsister.



Il renoua donc les cordons du sac, le mit sur son cheval, et s'avança vers la chaumière. Il y frappa plusieurs fois sans recevoir aucune réponse. – Elsy, cria-t-il enfin, père Elsy, voulez-vous sortir un moment? j'ai quelque chose à vous dire, et bien des remercîments à vous faire. Vous ne m'avez pas trompé: j'ai trouvé Grâce saine et sauve, et il n'y a encore rien de désespéré. – Ne voulez-vous pas venir un instant? – Dites-moi seulement que vous m'écoutez. – Hé bien! Je suppose que vous m'entendez, quoique vous ne me répondiez pas. – Vous voyez donc que si je me faisais soldat, il serait bien dur pour Grâce et pour moi d'attendre peut-être des années pour nous marier; et si mes frères partent aussi, qu'est-ce qui aura soin de ma vieille mère et de mes soeurs? De manière que, j'ai pensé que le mieux… Mais je ne puis me décider à demander un service à quelqu'un qui ne veut pas seulement me dire s'il m'entend.



– Dis ce que tu veux, fais ce que tu veux, répondit le Nain sans se montrer; mais va-t'en, et laisse-moi en repos.



– Hé bien! puisque vous m'écoutez, continua Hobby, j'aurai fini en deux mots. Puisque vous voulez bien me prêter de quoi rétablir et regarnir la ferme d'Heugh-Foot, j'accepte ce service avec bien de la reconnaissance; et, en conscience, votre argent sera aussi en sûreté dans mes mains que dans les vôtres, puisque vous le laissez passer la nuit à la belle étoile; au risque qu'il soit ramassé par le premier venu, sans parler du danger de mauvais voisins qui peuvent venir vous voler, comme j'en ai fait la triste épreuve. Mais ce n'est pas tout, Elsy, il faut de la justice. Ma mère est usufruitière des terres de Wideopen; moi, comme l'aîné de la famille, j'en suis propriétaire après elle: nous vous donnerons donc tous les deux une hypothèque pour votre argent sur nos biens, qui ne doivent rien à personne, et nous vous en paierons la rente tous les six mois. Je ferai dresser le contrat par le praticien Saunders, et

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