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Bryant Johnson

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© 2021 - Bryant Johnson

Traduit par Marie Anne Jacquet

Table des Matières

  Chapitre 1

  Chapitre 2

  Chapitre 3

  Chapitre 4

  Chapitre 5

  Chapitre 6

  Chapitre 7

  Chapitre 8

  Chapitre 9

  Chapitre 10

  Chapitre 11

  Chapitre 12

  Chapitre 13

  Chapitre 14

  Chapitre 15

  Chapitre 16

  Chapitre 17

  Chapitre 18

  Chapitre 19

  Chapitre 20

  Chapitre 21

  Chapitre 22

  Chapitre 23

  Chapitre 24

  Chapitre 25

  Chapitre 26

  Chapitre 27

  Chapitre 28

  Chapitre 29

  Chapitre 30

  Chapitre 31

  Chapitre 32

  Chapitre 33

 Remerciements

1 Chapitre 1

C’est l’automne 2017, à Hampton Roads, en Virginie, Marc Dazet est journaliste, et il travaille pour le journal Virginia Pilot, basé à Norfolk, en Virginie. Marc a 32 ans et il est marié depuis trois ans à Sundara. Ils ont une belle fille ensemble, Laura.

Cela fait sept ans que Marc y travaille en tant que journaliste. Il a commencé à la circulation, et il a travaillé, de manière à parvenir à quelque chose qu'il avait toujours eu envie de faire.

Dire la vérité sur la vie dans la communauté et à l'étranger, a toujours été, en effet un des objectifs de Marc. Il lit les journaux d’autres Etats, de manière à rester informé, comme le New York Times, et le Chicago Tribune. Quel que soit le journal qui fait la une, Marc le lit. Il a pour habitude, tous les jeudis, de choisir un journal d'une autre région, au hasard.

Jeudi, Marc a choisi un journal au hasard dans le but d’en découvrir les histoires ainsi que les techniques d'autres reporters. Aujourd'hui, il a choisi un journal basé dans le New Hampshire, qui s’intitule The Laconia Daily Sun. Dans le bureau de Norfolk, il y a une pièce où les reporters peuvent choisir des journaux pour voir ce que fait la concurrence et découvrir des événements dignes d’intérêt dans tous les États.

Alors que Marc parcourait le journal du New Hampshire, le titre en gras sur la première page retint son attention :

UN HOMME ORIGINAIRE DE SEABROOK, NH, REMPORTE

LA SOMME DE 429,6 MILLIONS À LA LOTERIE POWERBALL

Marc sut automatiquement que cela pourrait faire une bonne histoire. C'était tellement bien, qu’il se prit à rêver un instant, comme s'il avait lui-même remporté la cagnotte. Il commença à imaginer ce qu'il ferait avec tout cet argent. Il était toujours en train de rêvasser lorsque sa curiosité de journaliste le ramena à la réalité. Aussi, il poursuivit sa lecture.

L'histoire disait que c’était le plus gros gagnant de l'État du New Hampshire. Sur l’image, toute la ville de Seabrook semblait être présente à l’arrière-plan de la photo. Dans l'histoire, on lui demandait ce qu'il allait faire avec l'argent. Et il disait qu'il prévoyait de l’utiliser pour assurer un avenir confortable aux générations à venir de sa famille. Il y avait autre chose à lire, mais Marc s’arrêta, en pensant, « J'aimerais bien le rencontrer et faire un article à son sujet pour notre journal ici en Virginie… qui fait ce genre de chose… ». Marc replia le journal entre ses mains, et il sortit.

Alors qu’il se dirigeait vers le bureau de sa rédactrice en chef, il reçut un message de sa femme :

Sundara : « Bonjour chéri, comment va mon journaliste ? »

Marc : « Ça va, les cookies que tu m’as préparés étaient bons, je les ai mangés au déjeuner. »

Sundara : « Vous savez que j'aime cuisiner pour vous, Dazet. »

Marc : « J'aurai quelque chose à te dire, plus tard. »

Sundara : « DIS-LE MOI MAINTENANT. »

Marc : « Je ne peux pas, maintenant, mais tu sais que je te le dirai quand je rentrerai à la maison. »

Sundara : « D'accord, tu as intérêt à me le dire plus tard, sinon PAS de cookies, mdr. »

Marc replaça le Samsung 6 dans son étui tout en poursuivant son chemin, le journal à la main. Tout en avançant, il se remit à penser à cette histoire qui avait eu lieu dans le New Hampshire. Il se demandait comment il allait pouvoir dire à la rédactrice en chef qu’il voulait faire un reportage sur le gagnant. Marc s'arrêta, puis il marcha plus lentement, pour se rendre à son bureau. En regardant vers le haut de la porte en bois vitrée il vit le nom, « Directrice de la rédaction, Amelia Williams ». Il frappa à la porte, et ce n’est qu’après avoir entendu, « Entrez », qu’il pénétra dans le bureau.

« Bonjour Amelia, comment allez-vous aujourd’hui ? Comment va le monde de l’actualité ? »

« Eh bien, cela ira mieux lorsque l’on racontera des nouvelles plus solides. »

« Écoutez, voici ce que je pensais. Je vais être en vacances cet automne, et j’aimerais faire un reportage dans le New Hampshire. »

Elle se dirigea vers la fenêtre, et tout en regardant la circulation en dessous, elle se mit à soupirer : « Où cela, dans le New Hampshire ? »

J'enlevai mes lunettes, les déposai sur la table pour réfléchir à la façon de lui faire accepter cette histoire.

« C’est un endroit qui s'appelle Seabrook. »

« Hmmm, de quoi s’agit-il ? »

« Eh bien, il y a un type qui y a remporté la cagnotte du Powerball », dit Marc en remettant ses lunettes, tout excité.

Amelia s'arrêta, faisant signe de ne prêter aucun intérêt à l'histoire. Elle tourna le dos à la fenêtre, s’assit sur son fauteuil, et dit : « Et...?»

Marc, en parlant avec les mains, lui répondit : « Eh bien, l'histoire, ce n'est pas le fait qu'il a gagné, c'est ce qu'il va faire avec son gain. Il veut pouvoir en faire profiter les générations à venir de sa famille », s’arrêta-t-il, en serrant les doigts.

« J'ai pensé à cela… que ce serait une bonne histoire. J'ai pensé que je vous poserais d'abord la question. Vous pouvez y réfléchir, et m’appeler si je peux faire le reportage », dit Marc.

Amelia se leva de sa chaise, plaça la main sur son menton, en ayant l’air de réfléchir. Marc se mit alors en « mode panique », bien connu par les reporters, en attendant sa réponse.

Les cinq minutes qu'il lui fallut pour y réfléchir lui semblèrent durer une demi-heure.

« D'accord, je vous appellerai demain matin. Rentrez chez vous, je vous appelle pour vous dire ce qu'il faut faire. »

Marc lui serra la main et sans dire un mot, sortit lentement du bureau. Il commença à rassembler certaines choses sur son bureau. Et il fit une copie de l'histoire du journal de Seabrook. En se rendant directement au parc de stationnement, ses pensées rebondissaient sur l'histoire, et il lui fallut un certain temps pour ouvrir la portière de sa Jeep Cherokee.

Il fit un virage à gauche sur Brambleton Avenue, dans Norfolk, VA. Cette région est divisée en sept villes. Marc travaillait dans une ville de la région, et il vivait dans une autre ville nommée Virginia Beach. Dans un appartement avec vue sur l'océan, avec sa femme et sa fille. Il lui fallait vingt minutes, en voiture, depuis son travail jusqu’à son domicile, le long de l'océan. Marc avait toujours été émerveillé par les paysages de Hampton Roads. Il avait un surnom pour les gens qui vivent dans cette partie de la Virginie. Il les appelait souvent « Les gens de l’eau ». Pour Marc, ils étaient uniques, tout comme le sont les caractéristiques de l'eau de mer, des dauphins aux baleines, à l'espadon, et même aux requins. C'était dans cette communauté que vivait et travaillait Marc, Hampton Roads.

 

Quand Marc arriva à la maison, il déverrouilla la porte d’entrée, et fut accueilli par sa femme, Sundara.

« Salut chéri, contente que tu sois rentré à la maison, » dit-elle, lui tapant dans la main et le tapant du coude.

Un mélange de Sundara et de Marc, reflétant leur personnalité réciproque, transparaissait dans l’appartement, où l’on pouvait voir des filets de poisson, des coquillages,

Des antiquités, et du mobilier « tendance ». Il y avait une photo de Sundara, qui semblait provenir de l'espace; elle faisait penser à des étoiles au-dessus d’une île, et la légende en dessous disait, Galaxie d’Andromède.

La fille de Marc, Laura, était en train de faire ses devoirs. Comme il se dirigeait vers sa chambre, elle se leva, mit les bras en l’air, et courut pour le prendre dans ses bras.

« Bonjour papa, comment vas-tu ? »

« Ça va, chérie. Comment s’est passé ta journée ? »

« Bien. J’'étais en train de faire mes devoirs et de regarder la télévision. »

« Très bien. »

Elle attendit l'approbation de Marc, son père. Il leva un doigt, tel un fou de la paix, pour lui faire comprendre qu'il allait revenir parler avec elle de sa journée.

Elle comprit tout de suite que celle-ci allait faire l’objet de nouvelles discussions.

« Il faut que je parle avec ta maman, je reviens Laura, promis. » Elle sourit, en le pointant du doigt.

Marc déposa la sacoche de son ordinateur portable, enleva ses chaussures, et s'assit sur sa chaise, près de Sundara. Sa femme lui sourit, et la température de la pièce changea en une demi-seconde. Il la regarda, et il sourit.

« C'est bon d'être à la maison. Il t’en reste, des cookies comme ceux que j'ai mangés au travail ? »

« Oui, il m’en reste, mais d’abord, il faut que tu me dises ce que tu voulais me dire quand tu étais au travail, si tu veux d'autres cookies. »

« Eh bien, tu sais, aujourd'hui c’est jeudi ? »

« Oui, et . . .? »

« Eh bien, au bureau, tous les jeudis, je lis un journal d'un autre endroit des États-Unis, et je le choisis au hasard. »

Marc expliquait son histoire et en même temps, il ne parvenait pas à cacher son excitation.

« En première page, je suis tombé sur un article qui parlait d’un homme qui a remporté la Loterie dans une ville qui s'appelle Seabrook, dans le New Hampshire. »

Sundara s’emballa en écoutant l'histoire, au point de crier son nom à deux reprises.

« Marc, Marc ! …Qu'est-ce que c’est, une loterie? »

Marc en avait soudain oublié à qui il s’adressait. Il sortit un morceau de papier, et le déchira en petits morceaux, qu’il plaça dans un récipient. Il lui expliqua qu’il y a un tirage au sort dans chaque état. Que le système permet de collecter de l'argent pour des organisations caritatives et d'autres projets locaux, tels que la scolarisation ou les routes.

Alors que Marc continuait ses explications, Sundara demanda : « Comment faut-il faire pour gagner ? »

Il n'arrivait pas à croire qu'il était en train d’essayer d'expliquer le fonctionnement de la loterie à sa femme.

« Cinq numéros sont tirés sur un groupe de 75 numéros, et un numéro est tiré sur un nombre de 15.

« Un joueur qui achète les billets, doit obtenir les six chiffres qui correspondent pour pouvoir remporter le jackpot que nous connaissons sous le nom de Loterie. »

Marc montra à nouveau les journaux.

« Ce seau de papiers sur notre table, équivaut à leurs gains. »

« Je comprends, maintenant, raconte-moi ce qui s'est passé aujourd'hui au journal. »

« D'accord, eh bien aujourd'hui, j’ai donc choisi au hasard, comme tous les jeudis, le journal de cette petite ville de bord de mer qui s’appelle Seabrook, New Hampshire, et j’ai lu en première page, qu’un homme y avait remporté la Loterie. »

« Ah bon ?!? » dit-elle, en désignant la pile de papiers.

C'était presque comme s'ils avaient gagné eux-mêmes, au fur et à mesure qu’il expliquait ce qui s'était passé à son travail.

« Ce qui a attiré mon attention, c'est que l'homme veut faire profiter de son argent aux générations futures de sa famille, afin qu'ils puissent vivre confortablement. J’ai envie d’en savoir plus sur cette histoire, et j'ai pensé, que comme nous avons des congés bientôt, nous pourrions peut-être aller dans le New Hampshire ? Pourquoi pas ? On pourrait y aller pour se détendre, et je pourrais obtenir un entretien avec lui. »

Sundara s'arrêta un moment, puis elle dit : « Et si tu y allais quelques jours tout seul ? Ensuite, quand tu reviens, nous pouvons passer le reste de nos vacances à faire du camping près du lac ? »

« Hmm, ça me semble bien ...Il faut que j’attende la réponse d’Amelia, pour voir si elle valide le voyage et le reportage. Elle m’a dit qu’elle me rappellerait dans la matinée. »

Ma femme me regarda environ cinq minutes, puis elle demanda :

« Combien a-t-il gagné ? »

Marc se retourna en désignant le seau et dit : « 429,6 millions. »

Sundara bondit de sa chaise et se mit à applaudir comme pour l’encourager. Alors qu’elle s’exclamait, Laura arriva dans le salon, se demandant s’il y avait un problème. Marc sourit, et lui répondit que tout allait bien.

« Maintenant puis-je avoir encore des cookies, Sundara ? »

« Oui, il en reste cinq. Gardes-en un pour Laura, mon mari. »

« Je vais faire de mon mieux. Je ne veux pas mettre en péril l'approvisionnement familial en pépites de chocolat. »

Le lendemain matin, à 9 h 30, Marc entendit la sonnerie du téléphone sur la table de nuit.

À la troisième sonnerie, il se dit en lui-même, « J'espère que c'est l'appel que j’attends. »

Marc entendit la voix d’Amelia au moment où il décrochait : « Bonjour Marc, comment ça va, ce matin ?

À moitié endormi, il répondit : « Je ne saurai pas comment ça va, tant que je n’aurai pas entendu ce que vous avez à me dire à propos de cette histoire, Amelia. »

« C'est juste, Marc, » il y eut comme un silence au téléphone, et Marc pensa que la réponse allait être négative.

Puis la voix d'Amelia se fit entendre : « D’accord, Marc. Vous avez trois jours pour faire le reportage. Je vais réserver un billet d'avion depuis l’aéroport de Norfolk et une voiture de location, pour vous rendre à Seabrook, dans le New Hampshire. Je vous revois à votre retour avec une bonne histoire. »

« Merci, Amelia. Maintenant, ça va être une bonne journée ! »

Il entendit au loin « Au revoir, Marc. »

« Au revoir, ma Directrice ».

À la fin de l'appel, Marc regarda le téléphone, incrédule.

Sundara se réveilla, d’un coup, et lui demanda si tout allait bien.

« Oui, ça va bien maintenant. Je peux me rendre dans le New Hampshire. »

« Bien. »

Marc se leva alors pour préparer son voyage, prévu cet après-midi-là.

1 Chapitre 2

Quelques heures plus tard, j'embrassai ma femme et ma fille, et leur dis que je serais de retour dans quelques jours. Je fis en sorte de bien préciser qu’il allait nous rester des jours de vacances ensemble, en famille.

Je sautai dans ma Jeep, et me mis en route pour l’aéroport de Norfolk. Prendre l’avion depuis cet endroit-là m’était familier, en raison d’autres reportages que j'avais eu la chance que l’on m’attribue pour le journal. Je connaissais bien la routine. Chaque fois qu'il y avait une occasion de prendre l'avion, c’était toujours une nouvelle expérience, à l’exception du détecteur de métaux.

Enlever ses chaussures, placer ses affaires dans le conteneur en plastique, et entendre à chaque fois les mêmes mots… « Avancez, s’il vous plait ». En regardant les billets, je me disais que le temps de vol était correct, environ une heure et 20 minutes avant d’atterrir à l’aéroport international de Portsmouth dans le New Hampshire. Seabrook était à environ 12 kilomètres de l'aéroport. Le temps passe vite sur un trajet court.

Alors que je débarquais, je remarquai, déjà, deux choses différentes de la Virginie. L’un des accents que j'entendais, et que l’on nomme l’accent de la Nouvelle-Angleterre. « Pas de « R » dans la plupart de leurs discours. « Et je sais que lorsqu’ils vont m’entendre parler, moi, ils vont dire que j'ai un accent. »

Je ne parlais pas beaucoup, j'étais toute ouïe, j’écoutais les accents des gens pendant qu’ils marchaient, et je comprenais tout, tout en découvrant l'accent de Nouvelle-Angleterre du New Hampshire. La deuxième chose que je remarquai, c’était le temps, il faisait un peu plus froid qu’en Virginie. Je me dirigeai vers la zone de location de voitures Hertz, leur remis les détails de ma réservation, et ils m'indiquèrent qu'une voiture m'était réservée, juste à l'extérieur. Je me demandais quel genre de voiture Amelia m'avait réservé. J'aimais bien quand elle choisissait les voitures de location, alors je savais qu'il ne fallait pas exagérer avec les prix en choisissant les modèles, et que c’était elle, la chef.

Elle m'avait loué une Chevrolet Malibu 2017. J'étais heureux de son choix, il y avait de la place à l’intérieur. J'appelai ma femme pour lui dire que j'étais bien arrivé dans le New Hampshire : « Salut chérie, ça va ? Je suis arrivé. »

« Je vois », dit Sundara. Je peux dire que ma femme était à la fois heureuse que tout se soit bien passé, et triste que je sois loin d'elle et de ma fille.

Je parlais plus fort que d'habitude, dans le hall de l'aéroport.

« Laura a-t-elle mangé le reste de cookies que je lui ai laissés ? »

Derrière, j'entendis une voix qui criait, « Oui » Je souris dans le téléphone.

« D'accord, juste pour être sûr, je vous dirai quand je serai…gardez votre téléphone à proximité, s’il vous plait ». Et je lui dis aussi « J'aurais bien voulu que tu sois là avec moi, à cause du temps, il fait froid ici. » Je l’entendis rire, à l’autre bout du fil, en Virginie.

Dès la fin de l'appel, je revins mentalement dans le New Hampshire. Comme si je sortais d'une cabine téléphonique à la Clark Kent. Je débutai mon trajet en voiture depuis l'aéroport en direction de Seabrook, à une allure de 90 km/h.

Le paysage était agréable. Je n'avais même pas envie d’allumer la radio. C'était tellement beau à voir, à cette époque de l’année. L'automne, les feuilles multicolores sur le sol et sur les arbres, une véritable sensation de plein air...

Un plaisir pour les yeux. Et l'odeur de l’air frais… « Je comprends pourquoi beaucoup de gens veulent s’installer par ici »…

Il me fallut très peu de temps pour arriver dans la petite ville océanique de Seabrook. Je tombai sur un panneau « Bienvenue à Seabrook Beach, New Hampshire. »

Je séjournais dans un hôtel près de la mer, le Holiday Inn Express Hotel & Suites, qui se trouvait au 11 Rocks Road. À mon arrivée, je vis le journal dans le hall d’entrée, The Laconia Daily Sun que j'avais lu au Pilot, sur le comptoir.

Cette fois, sur la page d'accueil, figurait un nouvel article à propos des résidents qui auront la possibilité de devenir membres de la chambre des représentants de l'état. Je ne vis pas d’autres allusions, ni d'autres articles dans le journal à propos du gagnant de la Loterie. On avait l’impression que la personne qui avait gagné, avait disparu des pensées de la communauté.

Je savais que ce n’était pas vrai.

Pendant que je me trouvais dans la chambre d'hôtel, je me disais, « Je vais relire l'article pour essayer de trouver plus d’indices. » Je sortis le journal local de ma valise, et je pensai que je n'avais pas saisi le nom de la personne, ici, dans le New Hampshire. Je regardai à nouveau en me concentrant. Au-dessous de la photo, je vis le nom indiqué, Brent Brooks. J'écrivis le nom sur mon bloc-notes. J'avais déjà d’autres éléments pour mes recherches sur mon téléphone et sur mon ordinateur portable.

J’observais l’intérieur de la chambre, avec toutes ses commodités…elle semblait vous étreindre avec tout son confort. Pendant que je recherchais le gagnant de la Loterie, j'avais des morceaux de papier partout. J’avais une façon de m’organiser dans mon travail un peu dingue, et qui n’avait de sens que pour moi. « Cette chambre n'aura pas la même allure quand je vais m’en aller. »

 

Je me mis à penser qu'il était temps de rechercher son nom complet sur Google avant toute chose. Je tapai « Brent Brooks, Seabrook, New Hampshire » dans la barre de recherche, et j'attendis les résultats des moteurs de recherche.

Cela disait « Coastal Beach Watershed », que j'écrivis sur mon bloc-notes, puis je lus « American Motocyclist ». Enfin, un autre résultat affichait « The Greenpeace Chronicles ».

Je notai tout cela. Je pensai ensuite, « Il faut que je regarde à nouveau l'image de la Loterie ».

Et je parcourus celle-ci des yeux, tel un faucon à la recherche de nourriture depuis les airs.

Mes yeux s’illuminèrent, je venais de trouver mon premier indice. Je sortis ma loupe de ma valise, tel Sherlock Holmes. Et là, sur la chemise, un logo. Beaucoup de personnes sur la photo portaient ce genre de chemise. Brent n’en portait pas, mais il y avait environ cinq personnes qui en portaient une du même genre. Je me dis aussi que j'avais vu un magasin Lowe’s, ici, à Seabrook. Alors dans Google, je tapai « Lowe's Hardware Store, Seabrook, NH », et le résultat de la recherche apparut. Comme illuminé par des lampes fluorescentes.

LOWE'S OF SEABROOK, NH - Magasin #1979. Je fis alors une pause.

L'adresse disait « 417 Lafayette Rd., Seabrook, NH, » et il y avait aussi un numéro de téléphone. J'arrêtai un moment, puis je vérifiai l'heure sur ma montre, pour voir si c'était le bon moment pour téléphoner. Il était 15 heures EST, alors je décidai d'appeler le 603-760-4019. Le téléphone se mit à sonner, et une voix de femme répondit, « Seabrook Lowe's, puis-je vous aider ? »

Après avoir pris une pause, je dis : « Bonjour, je m’appelle Marc, j'appelle pour savoir si vous connaissez un certain Brent Brooks ? » Elle s'arrêta presque, pour crier, « Oui ». Puis elle parla plus calmement, « Il ne travaille plus ici. » Dès que j'entendis le mot « plus », mon intuition se mit alors en route.

« D’accord, merci beaucoup. » Dans la chambre, cela commençait vraiment à ressembler à mon bureau de Norfolk, en Virginie, les papiers éparpillés sur par terre et sur le lit, remplis d’indices sur Seabrook. Mes pensées se mirent à tourbillonner dans ma tête. « Qui que ce soit, qui remporte une Loterie, ces gens-là ne retournent pas au travail. Ils ont de nouveaux projets de vie. »

Je me mis à sa place, « Est-ce que je retournerais au journal, si je gagnais à la Loterie ? » La réponse me vint à l’esprit au bout de deux minutes environ. « Non, j’y retournerais, mais j'aiderais le journal avec les reportages. Un peu comme un justicier. J'aurais un surnom, et tout. »

Revenons à l'affaire en cours. . . Je devais me rendre chez Lowe’s, pour parler avec certains des employés. Quelqu'un pourrait peut-être m'aider à obtenir quelques informations pour que je puisse trouver Brent, « le gagnant de la Loterie du New Hampshire ».

J'avais faim. Je voulais manger quelque chose. Je demandai à la réceptionniste si elle connaissait une bonne adresse dans les environs. Selon elle, il y avait un Wendy's pas trop loin. Je la remerciai.

Je me rendis au Wendy's, et je revins ensuite à l'hôtel, pour me détendre un peu. J'avais décidé de commencer mes recherches dès le lendemain matin.

Plus tard ce soir-là, j'entendis sonner le téléphone dans la chambre. Je me disais, « Qui est au courant que je suis là, à part ma rédactrice en chef et ma femme. » Au bout de la troisième sonnerie, je me décidai à décrocher. Il n’y avait que le silence au bout du fil. Je continuais à dire « Bonjour ». Personne ne répondait. J'attendis quelques secondes, au cas où quelqu'un se mettrait à parler, mais c’était toujours le vide au bout du fil. Je raccrochai, et me mis à paniquer immédiatement, en pensant qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas. Je me dis alors « Je vais appeler à la maison. Le téléphone sonna, puis j’entends la voix de ma femme « Chéri, est-ce que ça va ? »

« Tu viens de m'appeler ? » Sundara me répondit que non, elle ne m'avait pas appelé.

« C’est bizarre, Marc. Quelqu'un sait que tu es là, ou alors c'est quelqu’un qui s’est trompé. »

Marc répondit : « Je me suis inquiété, c’est pour cela que j’ai appelé. »

« Tout va bien, chéri », fit remarquer Sundara.

« Comment va notre fille, chérie ? » « Elle va bien, Marc. »

« D'accord ». Je parlais lentement. « J'aimerais que tu sois là, Sundara. Tu aimerais le temps qu’il fait ici, c'est un peu comme en Virginie, d'une certaine manière. »

Je décidai de dire à Sundara où j'allais me rendre le lendemain, de manière à ce qu’elle sache où je me trouvais.

« Je dois aller au Lowe’s Department store pour en savoir plus sur le gagnant de la Loterie. J’ai découvert qu’il s'appelait « réellement » Brent Brooks… Je ne suis pas certain qu’on me dira quoi que ce soit, quand j'y serai. Mais il faut que j’essaye… »

« D’accord Marc, va chercher ce qu’il faut. Nous attendrons que tu rentres à la maison.

Je t’aime, mon mari, on se reparle demain. »

« D'accord, Madame Dazet. »

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